Les travaux de terrassement : une étape cruciale qui exige quelques points d’attention

Les travaux de terrassement entrent en jeu à l’entame d’un chantier ainsi qu’à la fin de ce dernier. La gestion de cette étape cruciale exige de garder à l’esprit quelques points d’attention qui vous permettront d’éviter les mauvaises surprises.

Stockage ou évacuation

Qui dit terrassement dit stockage et évacuation des volumes de terre retirés. Des caves représentent rapidement un cubage de terre assez important. Sans compter qu’à propos des terres, il y a ce que l’on appelle le phénomène de foisonnement. Il s’agit d’une augmentation de volume des matériaux une fois que les terres sont excavées.

Concrètement, un mètre cube de terres extraites du sol peut prendre entre 1.3 et 2 mètres cubes une fois déplacés. Il est donc important de prévoir en amont ce qui doit rester sur place et ce qui doit être évacué car les terres à évacuer sont deux à trois fois plus chères au mètre cube.

Attention au tassement

Lorsque les travaux de terrassements sont terminés et les travaux de gros-œuvre lancés, l’heure du remblaiement est venue. Ce dernier peut être réalisé à l’aide de sable stabilisé.

La prudence s’impose dans le cas de figure où un remblais est réalisé à l’aide de terre car dans ce type de configuration le risque de tassement est très élevé. Le risque est facilement compréhensible dans la mesure où une fois extraite, la terre gonfle d’environ 1,5 fois son volume initial. Il est donc indispensable de compacter ce type de remblai par couche de 30 à 50 cm. Sinon le remblai peut se tasser et ce parfois durant plus d’un an.

Afin de diminuer un maximum ce risque, il est judicieux de passer par du sable ou du sable stabilisé car ces derniers présentent une granulométrie moins importante.

La bonne terre

Lors de la phase de terrassement, il est judicieux de mettre en dépôt  une partie de la terre arable (cultivable) qui se situe au niveau de la partie supérieure du sol entre 15 à 20 cm. Elle pourra ainsi être étalée après stockage afin de permettre de replanter par après.

Cette gestion des terres peut paraître anodine. Pourtant si elle n’est pas correctement planifiée il n’est pas rare qu’elle engendre de nombreuses crispations en fin de chantier.